La fin de l'histoire et le dernier homme

Dans La Fin de l'histoire et le dernier homme, Francis Fukuyama avance la thèse selon laquelle la démocratie libérale occidentale pourrait représenter le point culminant de l'évolution idéologique humaine. Il soutient que, après la chute du communisme et la fin de la guerre froide, il n'existe plus de grandes idéologies antagonistes capables de rivaliser avec la démocratie libérale, ce qui marque la « fin de l'histoire » au sens où il n'y aurait plus de conflits idéologiques fondamentaux.

Cependant, il souligne aussi que cette étape ne garantit pas la fin des conflits ou des défis, notamment en ce qui concerne la recherche de la reconnaissance et la montée de nouveaux mouvements qui pourraient remettre en question cette démocratie. En résumé, Fukuyama voit dans la démocratie libérale le dernier stade de l'évolution politique, tout en reconnaissant les défis à venir pour sa consolidation.

Francis Fukuyama a publié La fin de l'histoire et le dernier homme chez Flammarion, en 1992.